Comment se lancer avec succès

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Se lancer en tant que travailleur indépendant offre de nombreux avantages, notamment la possibilité de travailler selon ses propres conditions et de choisir sa clientèle. Cependant, pour réussir dans ce domaine, il est essentiel de bien planifier les différentes étapes nécessaires à la création de son entreprise. Dans cet article, nous aborderons les principales démarches, le choix du statut juridique adapté ainsi que quelques conseils pour vous aider à optimiser votre activité et conquérir le marché.

Les premiers pas à suivre pour commencer en freelance

Dans un premier temps, il faut réfléchir à son projet professionnel. Identifiez vos compétences, vos motivations, vos aspirations et le type de clientèle que vous souhaitez atteindre. Le but est d’anticiper les besoins du marché et de vous adapter en conséquence.

Ensuite, établissez une étude de marché pour mieux comprendre le secteur d’activité que vous avez choisi. Cette étape vous permettra d’évaluer la demande potentielle et la concurrence sur le marché, ainsi que de déterminer les forces et faiblesses de votre offre de service.

  • Démarchez des clients potentiels dans votre réseau personnel et professionnel.
  • Inscrivez-vous aux plateformes spécialisées qui mettent en relation des travailleurs indépendants avec des entreprises en quête de prestataires.
  • Participez à des événements et forums en rapport avec votre domaine d’expertise pour élargir vos contacts et vous faire connaître.

Définissez également une stratégie de communication efficace (site web, réseaux sociaux, blog, newsletter) et adaptez-la en fonction du type de clientèle que vous ciblez.

Choisir un statut juridique adapté à son activité de freelance

Le choix du statut juridique est crucial dans la création de votre activité. Il déterminera vos obligations légales, fiscales et sociales. Parmi les principales formes juridiques en France pour exercer en tant que travailleur indépendant, on peut citer :

  1. L’auto-entreprise : ce statut simplifié permet de bénéficier d’avantages fiscaux et sociaux, avec des charges limitées proportionnelles au chiffre d’affaires réalisé. Cependant, il est soumis à des plafonds de revenus annuels.
  2. L’entreprise individuelle (EI) : elle ne demande pas de capital pour commencer, mais l’entrepreneur est responsable de ses dettes sur son patrimoine personnel. L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) permet néanmoins de limiter cette responsabilité en affectant un patrimoine spécifique à l’activité professionnelle.
  3. La société unipersonnelle : EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ou SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle), elles offrent une séparation entre les biens personnels et professionnels du freelance avec une responsabilité limitée aux apports. Néanmoins, ces structures impliquent davantage de formalités administratives et des coûts plus importants.

Afin de choisir le statut juridique le plus adapté à votre situation, il est recommandé de consulter un expert-comptable ou un conseiller en création d’entreprise qui pourra vous guider dans vos démarches et vous aider à optimiser la gestion de votre activité.

Les démarches à entreprendre pour se lancer en freelance

Une fois que vous avez choisi le statut juridique approprié, voici les principales démarches à effectuer :

  1. Les déclarations auprès des organismes compétents : il faut s’adresser à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) ou la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) selon le secteur d’activité, afin de réaliser les inscriptions nécessaires et obtenir un numéro SIRET (système d’identification du répertoire des établissements).
  2. Faire une demande de numéro APE (Activité Principale Exercée), qui correspond au domaine d’activité exercé par la personne en freelance.
  3. Demander son affiliation à la Sécurité sociale pour les indépendants (ex-RSI) afin de bénéficier d’une couverture sociale adaptée.
  4. Vérifier l’obligation de souscrire à une assurance professionnelle, telle que la responsabilité civile professionnelle (ou consulaire), qui protège contre d’éventuels dommages causés à des tiers lors de l’exercice de son activité.
  5. Effectuer les démarches pour obtenir un numéro de TVA, dans le cas où cette dernière serait applicable (suivant votre statut juridique et votre chiffre d’affaires).

Adapter sa protection sociale en tant que travailleur indépendant

La protection sociale est essentielle pour toute personne qui se lance en freelance. Elle permet de bénéficier d’une couverture en cas de maladie, maternité, accident du travail ou encore retraite. Selon votre statut juridique, vos droits à la protection sociale seront différents :

  • Auto-entrepreneur : vous bénéficierez automatiquement de la Protection Universelle Maladie (PUMA) dès votre inscription comme auto-entrepreneur. Vous pourrez également cotiser volontairement pour améliorer votre protection sociale, comme une assurance santé complémentaire, une prévoyance (incapacité temporaire de travail, invalidité) ou pour préparer votre retraite.
  • Entreprise individuelle et société unipersonnelle : la Sécurité sociale pour les indépendants assure également les frais de santé, maternité et vieillesse, mais n’offre pas toujours une protection suffisante pour faire face aux aléas de la vie professionnelle. Il est donc conseillé de souscrire à des assurances complémentaires pour mieux se protéger et assurer sa pérennité en tant que freelance.

Enfin, il est important de bien tenir votre comptabilité et de respecter vos obligations fiscales, comme la déclaration et le paiement des impôts, ainsi que l’établissement des factures selon les normes en vigueur.

Trouver ses premières missions et se créer un réseau de clients

Le succès de votre activité freelance dépendra en grande partie de votre capacité à trouver des missions et à fidéliser vos clients. Pour cela, il est primordial de présenter une offre de service claire, professionnelle et adaptée aux besoins du marché. N’hésitez pas à vous mettre en avant et à parler de vos réalisations passées pour convaincre vos prospects de vous confier leurs projets.

Pour développer votre réseau professionnel, misez sur :

  • Votre présence en ligne : site web, blog, réseaux sociaux, forums spécialisés.
  • Les plateformes d’intermédiation entre freelances et entreprises, où l’on peut consulter des offres de mission en ligne.
  • La participation à des événements dans votre domaine d’expertise ou destinés aux travailleurs indépendants (salons, conférences, ateliers).
  • L’échange avec d’autres professionnels et la collaboration sur des projets communs pour enrichir votre portefeuille d’expériences et diversifier vos sources de revenus.

En somme, réussir en tant que freelance implique une bonne planification des différentes étapes et démarches nécessaires à la création de son entreprise, mais aussi savoir s’adapter rapidement au marché et nouer des relations professionnelles durables avec ses clients.

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