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Travailler à son compte et ainsi devenir son propre patron est une alternative qui attire de plus en plus de salariés. Devenir freelance offre des avantages palpables si l’on ne parle que de la grande liberté dans l’organisation du travail. Si vous envisagez cette reconversion professionnelle, vous devez choisir un statut juridique vous permettant d’exercer légalement. Mais quel statut choisir pour devenir freelance ? C’est ce que nous allons développer dans ces quelques lignes.
La création d’une entreprise individuelle pour devenir freelance
En tant que freelance, vous avez la possibilité d’exercer sous le statut d’entreprise individuelle ou EI. Ce statut ne crée pas une personne morale distincte. Pour optimiser le statut d’EI, vous pouvez devenir freelance sous le régime de la micro-entreprise. En devenant micro-entrepreneur, les charges à payer sont beaucoup moins élevées que celles d’un auto-entrepreneur. Cependant, pour pouvoir devenir un micro-entrepreneur, vous ne devez jamais dépasser le seuil de chiffres d’affaires imposé. Ce seuil s’élève à 170 000 euros s’il s’agit d’une activité d’hébergement ou de commerce. Vous ne pouvez pas dépasser un chiffre d’affaires de 70 000 euros si vous proposez une prestation de service ou une activité libérale.
Avantages et inconvénients du statut d’entreprise individuelle
L’avantage d’exercer sous ce statut, c’est que sa création n’a pas besoin de formalité complexe. Vous pouvez également bénéficier d’une comptabilité allégée. Son inconvénient réside sur le fait que vous ne pouvez pas vous associer. Aussi, le patrimoine de l’EI se confond souvent à celui du freelance, ce qui permet aux créanciers de saisir vos biens en cas de faillite.
Exercer en tant que freelance sous le statut de société
Pour devenir travailleur indépendant ou freelance, vous pouvez également choisir de travailler sous forme de société. Plusieurs options sont possibles. Soit vous exercez en tant que SARL, soit en tant que SAS, soit en tant qu’auto-entrepreneur.
Le choix du régime d’auto-entrepreneur est conseillé si vous ne comptez pas dépasser les plafonds de chiffres d’affaires 2019 destinés aux micro-entreprises. L’avantage de ce statut juridique réside dans la simplicité des démarches de création et la réduction considérable de vos charges en tant que freelance. Si vous exercez une activité avec un chiffre d’affaires élevé, le statut de SARL ou de SAS est recommandé. Le régime fiscal dans ces deux options vous permet de bénéficier d’une réduction du niveau d’imposition grâce à la déduction des frais divers. La différence entre SARL et SAS se trouve au niveau du statut du dirigeant. Si vous devenez gérant d’une SARL, vous serez considéré comme étant un travailleur non salarié. En revanche, le président d’une SAS est considéré comme salarié et reçoit une rémunération.
Avantages et inconvénients de devenir freelance en créant une société
Ce statut juridique vous offre la possibilité de vous associer en cas de développement de vos activités. Vous pouvez tout aussi vous trouver un associé dans le cas où vous aurez besoin de nouvelles compétences. Cependant, les formalités de constitution de ce statut sont assez complexes et coûteuses. De plus, vous êtes dans l’obligation de tenir une comptabilité annuelle bien conforme et de tenir des assemblées générales.