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Travailler en freelance est très avantageux, car il permet une grande flexibilité et beaucoup d’autonomie. Depuis quelques années, il est encadré par la loi. Comme tous les travailleurs indépendants, vous serez amené à payer des charges sociales, notamment l’impôt sur le revenu. Il est alors indispensable de choisir un statut juridique adapté à votre secteur d’activité. Voici les options qui s’offrent à vous.
La création d’une entreprise individuelle
C’est l’option la plus simple pour régulariser votre situation en tant que freelance. Le but est de créer une EIRL ou entreprise individuelle à responsabilité limitée. Une telle structure ne repose pas sur le droit des sociétés et n’est donc pas contrainte de se soumettre aux différentes formalités imposées par cette réglementation.
Si vous recherchez une solution efficace pour mettre votre patrimoine personnel en sécurité si des difficultés surviennent, l’EIRL est recommandée. Sa création est à la fois rapide et abordable.
La création d’une entreprise unipersonnelle
L’EURL ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée peut répondre aux attentes des freelances. Tout comme l’EIRL, elle offre une sécurité à vos biens personnels en cas de faillite, sauf si vous avez commis des fautes dans sa gestion. En ce qui concerne les formalités, elles sont assez difficiles si vous êtes un débutant en la matière.
Sa création engendre certains frais, notamment ceux de l’annonce légale et du greffe. Si vous voulez faire appel à un professionnel, n’oubliez pas d’inclure son honoraire dans votre budget. Normalement, l’imposition des bénéfices est réalisée directement à l’IRPP, à votre nom. Mais vous pouvez aussi baser votre imposition sur l’impôt sur les sociétés aussi longtemps que vous le souhaitez. Il est possible de bénéficier du régime micro-entreprise si vous êtes l’unique personne physique. Le problème se pose surtout si vous cessez votre activité. Les formalités sont particulièrement complexes, avec des coûts élevés.
La société par actions simplifiée unipersonnelle
La SASU permet également de protéger votre patrimoine si vous n’avez pas commis des fautes graves dans la gestion de votre entreprise. Ils engendrent des frais d’annonce légale et de greffe. Les bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés. Quoi qu’il en soit, vous avez la possibilité de demander une imposition directe à votre nom à l’IRPP, mais seulement pendant 5 ans. Les rémunérations nécessitent des bulletins de salaire. Une affiliation à la sécurité sociale est aussi préconisée. Vos dividendes seront exemptés de cotisations sociales.
Le portage salarial
Si vous êtes en quête d’une solution associant les avantages du statut de salarié à celui de freelance, optez pour le portage salarial. C’est l’un des statuts les plus flexibles. Il est sécurisant, car en tant que salarié porté, vous pouvez exercer librement votre métier en tant que freelance et bénéficier en même temps de la protection sociale d’un salarié. Il réduit considérablement les tâches administratives sans prendre de risque sur le patrimoine personnel. De plus, il convient à tout le monde sans exception : retraité, consultant, formateur…
Bref, l’EIRL, l’EURL, la SASU et le portage salarial sont les meilleurs statuts juridiques pour travailler en freelance. Ils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. C’est à vous de déterminer celui qui répond le mieux à vos besoins.